Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Wreckfest signifie « Le festival du saccage ». Il s’agit d’un jeu de course avec des véhicules modifiés. Pour gagner, vous devez avoir une voiture sécurisée, robuste et légère. L’unique règle est qu’il n’y a pas de règle ! Le bruit de pétarade des échappements libres, la tôle froissée, l’explosion de schrapnell et l’odeur d’huile surchauffée et du sans-plomb annoncent le début de la course.
Next car game ?
Suite à de nombreuses recommandations, j’ai d’abord testé le Wreckfest sur PC, et je suis très vite passé au Wreckfest sur Xbox pour tenter l’aventure autrement.
Pour être honnête, ce jeu est comme une drogue, une fois qu’on y prend goût, impossible de s’en détacher et à travers cet article, je vais vous expliquer les raisons de cette addiction.
La préparation avant la bagarre
Le développeur de Wreckfest propose un menu qui allie modernité et tradition.
« Jouer » : le premier onglet. C’est la porte qui permet d’accéder au monde de la destruction. Cette étape est le début du mode Carrière. Il faut y passer pas mal de temps puisque l’épreuve est personnalisée pour que vous puissiez créer un petit univers à la carte, vous amuser avec d’autres gamers en ligne et entamer un tournoi.
« Garage » : le deuxième onglet. C’est l’endroit où l’on peut s’occuper des véhicules. Vous avez l’opportunité de choisir votre monture et d’apporter les différents réglages nécessaires. Un atelier de personnalisation et d’amélioration est de ce fait à votre portée. Dans ce lieu, vous allez aussi découvrir le marché.
« Divers » : On termine avec le troisième onglet. Grâce à ce menu, plongez dans le gameplay ainsi que la personnalisation et le paramétrage du jeu.
Un début tranquille
La carrière solo de base comprend 5 chapitres et chacun propose plusieurs défis et évènements.
Débutons d’abord avec des épreuves très courtes. Les véhicules mis à la disposition des joueurs ne sont pas encore au top en termes d’endurance et de puissance. Mais, il en faut plus pour vous décourager parce que vous pouvez vous amuser même avec peu de vitesse et de performances. C’est aussi l’occasion pour vous de vous familiariser avec le jeu que ce soit les tracés, l’IA ou les rouages. Plus tard, vous pourrez accéder au marché pour améliorer votre voiture.
Lors de ces premières épreuves, vous aurez également l’opportunité d’acquérir des modèles qui sortent de l’ordinaire, à condition de relever les défis. Wreckfest est complètement différent des “car game” classiques, car entre la grande limousine, les mini tracteurs tondeuses à gazon, les courses de canapés, les véhicules légers et les moissonneuses qui s’affrontent, vous ne pouvez qu’aimez.
Plus vous débloquez des chapitres, plus les circuits, les challenges, la difficulté et le fun vont aussi s’élever. Et vous aurez plus de choix pour les automobiles.
Les routes de la déroute
Comme dans Destruction Derby, le jeu Wreckfest propose un panel d’environnement et de circuits plutôt électriques. Par exemple pour les pistes dites classiques, on a des formes ovales, des huit, des arènes, du plat, et du dénivelé. Des sauts, des loopings et des croisements frontaux sont aussi très fréquents pour satisfaire au mieux les amateurs de collisions mortelles et de danger.
Pour ce qui est des revêtements, vous avez le choix entre le côté asphalte et les sols meubles comme l’herbe, la terre et le gravier. Toutefois, quelques tracés fusionnent les 2.
La plupart du temps, vous allez voir des tracés très urbains avec des rectilignes faits de virages à angles et de chicanes mortelles. Sinon, il en existe aussi des plus campagnards, mais toujours avec différents obstacles improbables tels que des sauts, des nids de poules et des fossés.
Pour la décoration, Wreckfest a pris comme modèle les jeux de mots sur les marques publicitaires fictives et les tournois de banger racing dans « DOG » et « Freckwest ».
Wreckfest propose de nombreux circuits. Si certains sont assez similaires à cause de leurs environnements, les autres se distinguent clairement et peuvent devenir vos préférés. À cela s’ajoutent certaines variantes pour que vous puissiez bénéficier de routes diverses sans changer de piste.
Des voitures célèbres
Le jeu met à votre disposition une large gamme de véhicules et les connaisseurs ressentiront un sentiment de déjà-vu.
L’ensemble reprend le profil des voitures renommées, sauf qu’elles ne sont pas sous licence officielle. Mais ce n’est pas si grave, car très vite, elles seront transformées et que ce soit au niveau du visuel ou du mécanisme, elles seront différentes des modèles de série. Cependant, ils sont baptisés avec des appellations similaires aux vrais. Tout le monde peut trouver son bonheur avec des véhicules des années 60, 70, 80 et 90 de toutes marques confondues : Opel, Volvo, Fiat, BMW, Honda, Buick, Pontiac, Dodge, Chevrolet, Cadillac, Toyota, Jaguar, etc.
Et pour vous aider à faire votre choix plus rapidement, le tout est classé par pays, gabarits, mode de propulsion. Il existe aussi 3 catégories bien distinctes : A (surboostés), B (améliorés) et C (peu puissant).
Mais selon la classe de départ de la voiture, les pièces montées et les améliorations qui y sont apportées, il est tout à fait normal qu’un modèle puisse couvrir 3 classes en même temps. Une automobile peut également retrouver une configuration plus discrète.
La lettre de la classe est accompagnée d’un indice de performance (A237).
Au début, des modèles ne sont pas accessibles, mais lorsque vous avancez dans le jeu et que vous gagnez les défis, d’autres seront déverrouillés. Vous pouvez aussi en acheter. À part les modèles classiques, des machines et des combos bizarres sont présents : moissonneuses batteuses, bus scolaires, voiture superposée, Mobil home, poids lourds, limousine, etc.
Pour le côté fun, des DLC s’ajoutent à cette collection : véhicule électrique pour enfant, auto tamponneuse, cabine de toilettes, buggy télécommande grandeur nature …
Pour exploiter tous les types de véhicules proposés, certaines épreuves font en sorte de piocher différentes classes et caractéristiques en même temps.
L’objectif du jeu est alors d’être le vainqueur des tournois et des défis. Et pour pouvoir améliorer votre voiture et en acheter une nouvelle, vous devez remporter le plus d’argent possible. Le joueur ne doit pas sous-estimer ses choix pour réussir brillamment les chapitres.
Tout est personnalisable
Dans ce jeu de voiture et destruction, la personnalisation visuelle est mise à l’honneur. L’on peut donc adapter à son goût les livrées, les peintures, la carrosserie, les jantes, les panneaux, les échappements ainsi que tous les autres éléments additionnels. Et là encore, les DLC sont à votre disposition pour avoir une caisse bien atypique.
Chaque élément proposé est singulier. Et rassurez-vous, ces fantaisies n’ont pas de conséquence sur la conduite, elles ne sont utiles que pour le côté esthétique.
Un gameplay et moteur probant
Avec les différents niveaux de difficulté des IA, des boîtes de vitesses manuelles ou automatiques et les aides, le gameplay de ce jeu est au top et correspond à tout le monde.
Au niveau de la course, les différences entre les multiples modèles de véhicules présentés se font bien ressentir. Et tous les changements mécaniques opérés sur une voiture impactent vraiment la puissance, la traction et la propulsion de celle-ci. Très réaliste !
Pour rouler au max, les aides proposées telles que TCS, ESP et ABS peuvent être supprimées si ces dernières sont activées par défaut.
Les sensations qu’offre le jeu sont semblables à celle d’un simulateur. Par exemple, en appuyant sur la pédale d’accélérateur, le véhicule démarre ; en écrasant les freins, vous vous dirigez tout droit. Et si vous désactivez le contrôle de trajectoire, les angles et les glissades de drift sont plus intenses.
Contrairement au Gran Turismo, dans Wreckfest les carrosseries sont moins solides. Quand votre voiture subit un choc, l’incident a instantanément un impact. Cependant, cela dépend du niveau de dégât sélectionné : fort ou normal. Mais dans tous les cas, soyez prudent et peu offensif.
Une altercation trop forte n’endommage pas seulement la carrosserie, car la transmission, le moteur, les trains roulants et ses dérivés peuvent aussi être touchés et cela peut ainsi dégrader les performances de votre véhicule.
Une petite carte des dommages est constamment affichée pour vous assister. Celle-ci comporte également des indicateurs qui peuvent tourner au rouge, orange ou jaune.
Le contrôle
Wreckfest propose un gameplay travaillé et avec un support des volants à retour de force bien présent. C’est loin d’être un petit jeu de course fun. Si vous souhaitez diminuer la puissance du retour de force, il faut aller dans les mises au point.
Les manettes sont presque parfaites avec ses plusieurs réglages. Le mapping des touches présente un léger défaut par rapport à la version PC, car il n’est modifiable que via des modèles prédéfinis. Les vibrations sont bien gérées et les moteurs sont incorporés directement aux gâchettes.
IA
Dans n’importe quel jeu, l’IA est très importante parce que la qualité du jeu en dépend. Pour Wreckfest, l’IA est acceptable. D’ailleurs, l’ajustement de la difficulté et le concept en général en témoignent. Mettre les réglages à fond n’est pas une très bonne idée ; le mieux est de progresser petit à petit pour se familiariser avec le gameplay.
Ambiance sonore
Le menu principal du jeu est accompagné de quelques notes de piano très douces. Et lorsque le game commence, du rock bourrin et lyrique s’accordent à l’ambiance de la course et des challenges.
Le son des moteurs vient aussi renforcer le jeu de voiture et de démolition.
Le mode multijoueur
Wreckfest fait partie des « car game online ». Vous pouvez alors jouer avec des amis « racing ». Le multi est aussi une source de motivation qui permet de fournir le maximum d’effort pour être meilleur que les autres et aller le plus loin possible dans le jeu.
Malgré le côté convivial et fun de ce mode, le multi présente quelques imperfections. Par exemple, le choix de circuits est restreint et l’interface du mode « courses à la carte » n’est plus accessible.
Les problèmes de connexion avec les serveurs, de décalages physiques et de lags sont également fréquents. Du coup, des anomalies et des bugs tels que des voitures roulant dans la mauvaise direction ou passant à travers le décor se font remarquer. Et dans les avis sur next play, on parle beaucoup aussi du nombre incertain de personnes pouvant rejoindre la partie.
Un mode carrière trop long
Après avoir réalisé un wreckfest test avec la version de base, j’ai vu qu’une carrière renfermait 5 chapitres, qui, chacun à leur tour proposaient de nombreux niveaux, différents modèles de voitures, beaucoup de circuits et divers championnats. Et ce n’est pas encore terminé, car les championnats contiennent de nouveaux défis quotidiens, hebdomadaires et spéciaux, donc plus de courses. Certes, les épreuves et les modes de jeu sont variés, mais la carrière devrait être plus courte. C’est mon point de vue, mais peut être que pour certains, cela n’est pas un souci.
Bref, suite à ce petit test de Wreckfest, je le recommande sur xbox one. Surtout pour ceux qui apprécient les jeux de démolition de voiture. Le développeur de Wreckfest a fait du bon travail, car hormis les petites imperfections, dans l’ensemble, c’est une réussite. Et désormais, ne vous contentez plus de rouler en solo puisque le mode multijoueur est disponible pour élargir votre cercle d’amis. N’hésitez pas aussi à aller sur « car games.com » si vous souhaitez découvrir d’autres jeux.
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